Dans le deuxième tome (paru en 2006), Samsâra, on retrouve l’héroïne devenue adulte et son compagnon Maël. Le thème tourne toujours autour de la recherche du bonheur et de la quête personnelle.
Enora se réveille, la lumière est bleue et douce, un sentiment de lassitude l’accompagne.
Maël, à ses côtés, dort toujours…
Entra rêve encore, les songes s’éloignent pourtant, elle voudrait rire, mais son rire n’a pas de sens, elle voudrait pleurer mais elle n’est plus triste.
Enora chevauche encore le Griffon. Dans la cité, plus rien…
La bouche sèche, elle se retourne, essaie de retrouver les landes brumeuses du sommeil. Les enfants vont bientôt s’agiter et investir le lit, les yeux encore fermés.
Magazine Big-Bang magazine n°64 – Hiver 2006-2007, Chronique de Laurent Métayer
Même lorsqu’il a fait forte impression à sa sortie, il est rare qu’un premier album marque les esprits au point de rendre son auteur incontournable. C’est dans la plupart des cas avec le deuxième, et même plutôt le troisième, que les plus talentueux enfoncent le clou. Il est donc logiquement nécessaire d’inscrire cette montée en puissance dans une durée la plus courte possible.
Seven Reizh est l’exception – magistrale – qui confirme la règle. Si la parution de Strinkadenn Ys nous permit de prendre la mesure de l’importance de cette nouvelle formation, le capital de sympathie engrangé d’emblée n’a jamais décru. A cela, deux raisons : d’une part la voie empruntée, même si elle n’était pas dénuée de références, s’avérait tellement originale qu’elle fut durablement mémorisée. Mais c’est surtout d’autre part, sa teneur mélodique qui rendit possible le prolongement des écoutes sur une telle durée. Chacune d’entre elles ajoutant son nouvel apport au plaisir attendu, il s’avérait fort motivant de renouveler l’expérience régulièrement.
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Magazine Music Waves, Chronique de Peter Hackett parue le 19.10.2006
Note : 9.0/10 | Plus de trente musiciens ont participé à cette création et il m’est quasiment impossible de décrire avec des mots la richesse du résultat. On découvre au détour de chaque titre des sons envoûtants dus à des instruments parfois identifiables : accordéon, bombardes, flûtes, ou violons et parfois totalement inconnus : bodhran, kora, udu, zarb ou duduk. La coloration reste souvent celtique de par la présence fréquente des instruments et du chant bretons, mais les mélodies sont variées et empruntent autant au modernisme qu’au folklore. Nous avons même droit à une allusion très appuyée au « Welcome to the machine » de Pink Floyd dans « An tourioù », titre arrivant vers le milieu de l’album.
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